Tempête, Sandrine Bonini, Audrey Spiry

Première image, un gros plan :

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Voilà qui commence bien.

Le cheveu peigné, gominé correspond à l’univers cotonneux, poli, sans faux pli de la banlieue que le narrateur habite. Morosité et ennui prédominent mais aucun adulte n’oserait mettre en question cette façon de vivre.

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Un événement aussi soudain qu’extraordinaire fait provisoirement valser les esprits. D’abord discrète, la tempête sort la ville et les gens de leur carcan, défaisant les chignons, libérant les rêves.

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Dans une esthétique très cinématographique à la Mad Men, Audrey Spiry déploie alors sa palette fauviste, fait dégouliner ses pinceaux et élargit le cadre.

Lorsque cesse cette tempête de folie joyeuse, son souvenir demeure.

Tempête, Sandrine Bonini, Audrey Spiry, Sarbacane, 16€


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