J’avais prévu d’offrir le génial imagier-mieux-qu’un-imagier Au carnaval des animaux de Marianne Dubuc à un jeune bonhomme dont les parents, musiciens, auraient apprécié la référence à Saint-Saëns. Contente de mon achat, je ne me suis pas méfiée des petites mains qui attrapent tout, surtout quand c’est nouveau. Chez moi, il y en a 6 et, quand elles aiment, les petites mains tripotent et triturent. Ce livre cartonné beau, drôle, plein de surprises et de rebondissements a su les combler. D’autant qu’une lecture en appelle nécessairement une deuxième, une troisième, et la présence de l’adulte n’est plus indispensable.
Chaque animal est invité au carnaval, et le déguisement est obligatoire. Le lion se déguise en éléphant, l’éléphant en perroquet, le perroquet en tortue… à vous le plaisir de découvrir la suite. C’est joyeux, entraînant, plein de références et d’idées plus drôles les unes que les autres. Le dromadaire se déguise…
Les petites mains n’ont pas su résister à la tentation.
« Ben voilà, bravo, vous l’avez abîmé, maintenant, on va être obligé de le garder ! », me suis-je entendu dire… mais le ton était-il suffisamment menaçant ?
ClaireD
Au carnaval des animaux, Marianne Dubuc, Éditions La Courte Échelle, Montréal, 2012, 120 pages, 14,50€, dès 2 ans, mais aussi pour les parents