A la lecture de Comme des images, j’avais décidé que Clémentine Beauvais serait mon amie. Pas dupe et même pas jalouse (les amis, ça se partage), j’imagine bien qu’elle compte davantage de fans à chaque publication. Mais je persiste dans mon amitié : elle m’a une nouvelle fois épatée. Son dernier roman est d’une drôlerie, d’une inventivité et d’une efficacité à couper le souffle. On voudrait se souvenir des sorties pleines d’esprit de la narratrice. D’où sort-elle ce sens inouï de la répartie? (Moi, de la répartie, j’en aurais, mais le lendemain…, comme dirait François Morel !)
Les petites reines, Clémentine Beauvais, Roman ado Exprim’ Sarbacane, avril 2015, 15,50€
Mireille Laplanche est élue Boudin d’Or de son lycée de Bourg-en-Bresse depuis trois ans. Cependant, cette année, elle est seulement Boudin de Bronze. Heureuse déception! Elle rencontre Hakima et Astrid, respectivement Boudin d’Argent et Boudin d’Or, et les trois jeunes filles s’aperçoivent qu’elles ont quelque chose en commun. Quelque chose qu’il faut aller chercher le 14 juillet, à la garden-party du palais de l’Elysée, à Paris… Pour se simplifier la vie, autant y aller à vélo, en vendant du boudin, avec le grand frère vétéran de guerre d’Hakima, non? Un road-trip déjanté et comique, 100% made in France, avec de la vraie cuisine du terroir et des colorants naturels.
ClaireD