Pour sa deuxième édition, le concours du premier roman jeunesse organisé par Gallimard-RTL-Télérama a récompensé cette année Lucie Pierrat-Pajot, pour son roman rétrofuturiste Les mystères de Larispem.
Critique Télérama des Mystères de Larispem :
Lucie Pierrat-Pajot a la phrase claire et le ton vif, le goût des histoires qui savent se libérer des amarres du réel pour se laisser porter par le souffle de l’imaginaire, et une préférence pour les héroïnes dans son genre, déterminées et audacieuses. Son premier roman, Les Mystères de Larispem, clin d’œil à Eugène Sue, joue subtilement la carte du feuilleton et emporte d’emblée l’adhésion : difficile de résister à l’aventure. Cette fan de Tolkien, d’Alice, de Harry Potter, des Royaumes du Nord embarque ainsi ses lecteurs pour un voyage au tournant des XIXe et XXe siècles. Et si la Commune avait réussi, sauvée des Versaillais grâce à la ruse et la bravoure de garçons bouchers ? L’ancienne capitale de la France est devenue Larispem — Paris, en argot des bouchers —, cité-Etat indépendante vouée à l’égalité et au culte du progrès personnifié par la figure de Jules Verne. Liberté et Carmine, deux amies inséparables, l’une as de l’horlogerie, l’autre virtuose de la boucherie, et Nathanaël, orphelin aux origines inconnues, vont se retrouver au cœur d’un complot ourdi par les Frères du sang, aristocrates hantés par la revanche et doués d’un mystérieux pouvoir… Une suite est déjà prévue à ce premier volume. C’est tout le plaisir du feuilleton.
Lucie Pierrat-Pajot, Les mystères de Larispem, Le sang jamais n’oublie, Gallimard Jeunesse, 272 p., 16 €.
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