LA DICTATURE DES PETITES COUETTES Ilya Green

Le lecteur entre de plain-pied dans ce « petit » album comme si un rideau s’ouvrait et que le spectacle commençait aussitôt ! Un vrai album à hauteur d’enfants !
Dès les premières pages, les illustrations épurées focalisent l’attention sur la scène et les actrices principales : Olga, Ana et Sophie se déguisent. Gabriel, figurant, observateur, dessine de l’autre côté de la page. L’espace distribue et délimite les rôles.
Sans préambule, les dialogues plantent immédiatement la situation.
Et c’est ainsi que l’histoire se déroule, simplement, de page en page…
Enfin, pas si simplement que ça ! C’est plutôt « toute une histoire » qui s’amorce autour de « qui est la plus belle ».
Le concours de beauté organisé avec nos cinq lauréats, Gabriel et le chat ayant été finalement autorisés à participer, permettra-t’ il d’en donner une définition ? D’interrogations en déceptions, c’est un escadron de déclinaisons de toute une réflexion sur la notion du beau, qui défile, sous la dictature des petites couettes, jusqu’au jugement tant attendu des fourmis… sans oublier les apartés du petit oiseau !
Et le livre se referme sans que le mot FIN soit écrit. Aucune réponse à « vous avez choisi ? ».. ou plutôt si.. mais justement !

Sylvie Heyraud.

La dictature des petites couettes/ Ilya green/ Didier Jeunesse /11,10 euros


Articles reliés