Songe à la douceur

Songe à la douceur

J’ai le cafard de la fin et le stress de la chronique.

Le cafard de la fin, parce qu’en refermant le dernier livre de Clémentine Beauvais, je viens de dire au revoir à une sublime histoire d’amour, fabuleusement racontée. Et déjà s’empare de moi la nostalgie de l’écriture talentueuse de l’auteure, la nostalgie de cette sorte de connivence qu’elle a créée avec moi, lectrice. Je dois accepter de laisser s’éloigner Eugène et Tatiana, les personnages avec lesquels j’étais, au cours de la lecture-magie, en si grande proximité.

Le stress de la chronique, parce que je sais d’avance que mes mots ne pourront dire mon plaisir et mon admiration de lectrice.

A la lecture très enthousiaste de ses précédents romans, Comme des images, Les petites reines, j’ai senti comme tant d’autres un talent unique, une rare amplitude artistique chez Clémentine Beauvais. Non seulement elle crée des romans « jepeuxpaslelacher », non seulement elle se renouvelle à chaque publication, mais en plus, elle renouvelle le genre. Je ne peux pas dire mieux.

Il faudrait être bien peu clairvoyant pour ne pas voir monter le raz-de-marée littéraire et médiatique qui va finir de propulser Clémentine Beauvais au sommet des écrivains. Amie de Clémentine je suis, amie je demeure. Et pour étendre cette amitié, j’attends la sortie du livre, au mois d’août, pour pouvoir offrir Songe à la douceur à tous ceux à qui je veux du bien.

ClaireD (chavirée)


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