Il y a plein de façons d’être un malfoutu. Celles qu’a imaginées, textuellement et visuellement, Beatrice Alemagna sont très inspirées : chacun des cinq malfoutus est respectivement troué, plié, tout mou, à l’envers, ou raté !
Lorsque le parfait, celui qui n’a rien à se reprocher, entre dans leur univers et les blâme, une brève remise en question a lieu. Mais chacun est amené à trouver un bel avantage à sa singularité. Et le parfait, resté seul avec sa perfection, n’a plus qu’à méditer sur la théâtrale sortie des cinq malfoutus.
On peut finalement être assez parfaitement malfoutu.
Beatrice Alemagna, Les cinq malfoutus, Hélium, 14,90€
ClaireD