Berlin, années 20. Jeux de billes, bicyclette, chapeau cloche, échanges épistolaires.
L’histoire est d’abord celle de Franz et Dora, promeneurs au parc. Malgré la maladie de Franz, c’est leur tendresse et leur amour qui se déploient dans le texte et les illustrations. Une rencontre avec une petite fille donne un dernier soubresaut littéraire à Monsieur Franz, qu’on sait fatigué, que le lecteur devine grand artiste :
Pour consoler Ingrid, une petite fille du parc qui a perdu sa poupée, Monsieur Franz lui dit que cette dernière est partie en voyage. Les lettres qu’il invente alors pour Ingrid racontent le périple de la poupée et redonnent le sourire à la petite fille. Franz a enfin « le sentiment d’avoir réussi quelque chose avec ses mots ».
Berlin, années 20. Jeux de billes, bicyclette, chapeau cloche, échanges épistolaires.
C’est le décor des derniers mois de Franz Kafka, qui est en fait le protagoniste principal de cette histoire réellement arrivée. Sachant cela, le lecteur s’envole encore plus haut dans les sphères littéraires, la chance lui est donnée de relire le livre pour côtoyer encore le grand écrivain.
Franz, Dora, la petite fille et sa poupée, Didier Lévy, Tiziana Romanin, Sarbacane, 15,90€