« On était le matin de la rentrée de Toussaint, il pleuvait, 9 heures avaient sonné, et on ne voyait pas Saint-Malo.
– On arrive quand ? ai-je demandé à papa.
– Quand la petite aiguille sera sur bien et la grande sur tôt.
[…]
– Tu sais ce qui se passe quand on est en retard ?
– Euh… La journée paraît moins longue ? a suggéré papa. »
Du tac au tac. Voilà l’incipit. Dès la première page, l’esprit Ferdjoukh est là, les dialogues piquent, les plaisanteries fusent, les personnages sont plein de répartie. (De la répartie, moi j’en aurais, mais le lendemain, comme dirait François Morel.)
Composé de 3 collégiens à l’internat des Pierres-Noires, Rose, Ambroise et Nadget, personnages que Malika Ferdjoukh sait rendre fort sympathiques, le Club de la Pluie voit le jour dans la première histoire, après avoir brillamment résolu l’intrigue de la directrice absente. L’énigme ne tarde pas à se présenter dans la deuxième histoire, pour le plus grand bonheur des membres du Club qui se dote, à cette occasion, de deux héros supplémentaires. L’écriture est parfaite, sans tics, et les aventures sont d’autant plus plaisantes qu’elles ne sont pas abracadabrantes.
Le Club de la Pluie au pensionnat des mystères, Malika Ferdjoukh, École des loisirs, Collection Neuf (9 à 12 ans), 8,50 €.
“L’énigme de la tour”, suivi de “Le voleur de Saint-Malo”
À paraître Le Club de la Pluie brave les tempêtes.
Chouette.
ClaireD