Je me suis jusqu’ici soigneusement dispensée de parler sur ces pages des livres de Jean-Claude Mourlevat. La première raison ne réside pas tant dans la peur de la banalité que dans le soin d’éviter les évidences : dans le secteur jeunesse, aimer Mourlevat va de soi. La deuxième raison est à imputer à ma pudeur d’admiratrice des premières heures. Comment parler de ce qu’on aime trop ? Mes mots peuvent-ils exprimer fidèlement mes émotions de lectrice ?
Derrière l’écran, personne ne peut voir briller les petites lumières dans mes yeux si j’évoque La rivière à l’envers, La ballade de Cornebique, Terrienne, Le chagrin du roi mort... Ainsi ma pudeur sera-t-elle quelque peu préservée.
Je n’ai jamais adulé Patrick Bruel, même ado, et je n’assume pas mon affection pour Johnny. C’est ainsi que je réclame le droit d’être dans le cas présent un peu midinette. Ce weekend, JCM sera présent à la Fête du livre de Saint-Etienne. Ne vous inquiétez donc pas si vous entendez quelqu’un crier Jean-Clôôôôôde près du stand des Croquelinottes.
ClaireD
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