J’ai mis le disque dans le lecteur, me suis posée sur le canapé et ai ouvert le livre et mes oreilles. Avant cela, j’étais dores et déjà acquise à la cause, sûre de passer un moment douillet et précieux avec Bulle, Bob, Ilya, Gilles et Natalie. Mais je n’avais pas prévu les larmes…
Le nouvel opus de Bulle et Bob, comme les précédents, fait vivre une situation quotidienne, a priori banale d’un frère et d’une sœur. Que ce soit sur la plage, dans le jardin, dans la cuisine, le jeu qui surgit est tout sauf banal, tant le pouvoir d’imagination est fort, tant le monde intérieur qui se construit est riche. Bulle et Bob se déguisent, sixième de la série, a la chaleur et la gaieté des précédents. Il a en plus une profondeur, due à la présence-absence d’un formidable papi, qui plonge l’auditeur dans une bulle de tendresse-tristesse.
En écoutant ce nouvel opus, j’ai eu une vision pré-nostalgique – si l’on peut dire. J’ai pris conscience que cette série serait pour toujours marquée du souvenir nostalgique de la petite enfance de mes enfants. En attendant qu’ils grandissent, profitons de Bulle et Bob, écoutons donc ces futurs souvenirs.
Bulle et Bob se déguisent, Natalie Tual, Gilles Belouin, Ilya Green, Didier jeunesse, 17,70€
ClaireD