Le mystère de Lucy Lost

Sur une des îles de l’archipel Scilly, au Sud-Ouest des Cornouailles, un pêcheur et son fils Alfie trouvent une enfant presque morte. Ramenée peu à peu à la vie grâce aux bons soins de la famille du pêcheur, elle semble cependant avoir perdu la mémoire et la voix.

Le « mystère » dont il est question dans le titre ne réside pas dans la chronologie des événements qui ont amené la jeune fille dans cette île, ni dans son identité. En effet, contrairement aux personnages, le lecteur sait d’emblée qu’elle est une naufragée du Lusitania torpillé par un sous-marin allemand en 1915. Le bonheur du livre se situe, comme dans tout grand roman, dans l’évolution des rapports entre les personnages, dans la façon dont les faits s’imbriquent, dans la vie que le récit prend peu à peu… Et il s’agit bien là d’un mystère.

Une copine m’avait dit, en me tendant le bouquin : « Je te conseille d’aller chez Picard, et de remplir ton congél. » Elle avait raison : une fois ce livre entamé, il n’y a plus de place pour les tâches quotidiennes, à peine pour la vie sociale !

Le mystère de Lucy Lost, Michael Morpurgo, Gallimard, 2015, dès 11 ans, 1550.

ClaireD